L’équipe à la source du projet.

De gauche à droite: Léa Herquel, Marie-Fleur Baeriswyl, Thomas Herquel et Jana Castles

L’EQUIPE

Afin d’être en cohérence avec les buts et les valeurs du projet, l’équipe est organisée sur le modèle de la gouvernance partagée. Structurellement nous n’avons pas de liens hiérarchiques et les salaires sont égaux, quelles que soient les zones de responsabilité.

Pour être efficaces et régler les éventuels désaccords nous allons mobiliser divers outils, comme par exemple:

  • –  La prise de décision par consentement, qui permet des décisions efficaces tout en s’assurant de la participation de l’ensemble de l’équipe
  • –  Des réunions hebdomadaires offrant la possibilité de décider ensemble du fonctionnement général de la structure
  • –  Une communication bienveillante et des feedback réguliers afin de progresser collectivement
Dominik Ackermann

Dominik Ackermann a grandi dans la région, il est ébéniste-menuisier indépendant depuis 19 ans et artiste. Il a été maître d’atelier pendant 3 ans et continue d’accueillir informellement des personnes vulnérabilisées dans son atelier. Une nouvelle étape de vie l’amène aujourd’hui à vouloir transmettre ses compétences et ses expériences de vie dans un contexte d’engagement social.

Dominik a rejoint l’équipe en août 2023.

Marie-Fleur Baeriswyl

Educatrice social HES, Marie-Fleur Baeriswyl a choisi son métier lors de différents voyages humanitaires. Passionnée par le potentiel de transformation des humain.es, elle se concentre sur ce point dans ses différents engagements.

D’abord éducatrice sociale à la Fondation Perceval avec des enfants et adolescent.es en situation de handicap, elle découvre la vie communautaire, proche des rythmes de la nature avec des équipes animées par un engagement profond au service de leur travail. Elle y puise beaucoup d’inspiration et de convictions.

En parallèle, la rencontre avec le mouvement « camphill » et ses élans de voyageuse engagée, l’amène à travailler avec l’association Eurasia, pour l’innovation sociale et la compassion en action. Un grand travail de transformation personnelle s’amorce avec de longues expériences communautaires de pleine conscience, d’écopsychologie, de permaculture et de pédagogie curative.

En 2016, elle devient Présidente de l’association Eurasia et suit donc une formation expérientielle intensive dans la gestion associative, la recherche de fond, l’événementiel et les dynamiques participatives.

Pendant ce temps, elle obtient un diplôme en design de permaculture et se forme à la facilitation d’atelier d’écologie profonde (le Travail qui Relie) pour adultes ainsi qu’à l’animation de groupe de méditation engagée.

Aujourd’hui, convaincue des bénéfices de l’alliance entre travail social et travail de la terre, elle est animatrice dans le projet des Nouveaux Jardins (EPER) qui propose des parcelles de potager urbain à des habitant.es du quartier issu.es de la migration avec des objectifs d’inclusion sociale et d’amélioration du vivre- ensemble local.

Co-fondatrice, habitante et jardinière de la ferme associative du Petit Bochet, elle est également maman d’un petit garçon de 3 ans. Elle a participé à la création et au développement de ce projet de vivre-ensemble engagé vers des modes de vie plus justes et plus sains pour la société et l’environnement.

Jana Castles

Jana est née en Allemagne, elle a grandi en Irlande en pleine campagne avec ses parents, son frère et sa sœur. La nature, la musique et les activités artistiques étaient depuis toute petite des sources de joie et d’inspiration pour elle.

Une sensibilité pour la souffrance humaine a amené Jana à faire des études de psychologie à Dublin. En 2010, ayant complété son Bachelor, elle a choisi de venir en Suisse pour faire un stage dans le domaine du handicap avec un intérêt particulier pour l’art thérapie et la musicothérapie. Suite à son stage, elle a poursuivi avec une formation à l’ESSIL où elle a obtenu son diplôme d’éducatrice sociale. Elle travailles depuis 8 ans à la Fondation Perceval avec des enfants et aussi des jeunes adultes en situation de handicap. Son travail a stimulé la question des conditions qui permettent à des personnes marginalisées une réelle intégration dans la société.

En parallèle, Jana travaille depuis 7 ans comme secrétaire et facilitatrice pour l’association Eurasia, une ONG qui oeuvre pour un renouveau sociétal. La reconnexion à soi, à l’autre, au bien commun et à la nature sont au cœur de tous les projets de Eurasia. Dans le cadre de son travail pour Eurasia, Jana a animé des retraites et des ateliers basés sur le mindfulness et le « Travail qui relie » de Joanna Macy. Elle se passionne pour les processus artistiques et le lien profond avec soi-même et tout ce qui nous entoure comme base de la transformation intérieure et sociétale.

Après deux ans de voyage, où elle va à la rencontre d’autres réalités de vie, elle décide de retourner en Suisse pour s’engager dans la vie communautaire au Petit Bochet, où elle vit depuis juin 2019. Convaincue d’un mode de vie basé sur la solidarité, plus en harmonie avec la nature et en même temps animée par un désir que la communauté soit au service de la société plus large, elle voit une opportunité d’offrir cela à travers le « projet social ».

  • Ancien.nes membres de l’équipe

    Thomas et Lea Herquel qui étaient à la base du projet sont parties pour de nouveaux horizons. Thomas travaille en tant que directeur pour Quai 9 à Genève, mais reste comme membre invité du comité de l’association et Lea soutient des femmes en situation de précarité à Genève.

Thomas Herquel

Thomas Herquel, né Gremaud, a grandi dans la campagne vaudoise, à un jet de pierre du Petit Bochet. De cette enfance heureuse, il a gardé le goût du bricolage, du jardinage et surtout le bonheur de pouvoir respirer l’air frais du pied du Jura. Adolescent il partira pour Nyon, puis ensuite pour Genève pour y accomplir une licence en sociologie avec une mineure en science de l’environnement.

Pendant ses études, il travaillera avec des adolescents et des enfants dans des maisons de quartier genevoise. Ensuite il rejoindra l’équipe de Transit à Meyrin, active dans la réinsertion de jeunes de 15 à 25 ans, équipe dont il assumera la coordination 3 ans plus tard.

Après 6 ans à Meyrin, il prendra un poste de coordinateur de région au sein de la fondation genevoise pour l’animation socioculturelle (FASe). Il y fera l’interface entre l’institution, les équipes de travail, les associations de maison de quartier et les autorités communales, afin de garantir un accueil de qualité aux diverses populations du territoire.

Durant ces expériences professionnelles Thomas va également accomplir deux formations complémentaires, un CAS en conception et direction des programmes d’insertion et un DAS en direction d’institution sociale. Ces expériences et formations vont le mener en 2015 à monter et à prendre la direction du projet Scène Active, qui permet à une quarantaine de jeunes entre 17 et 25 ans de retrouver un projet de vie, grâce aux arts de la Scène. Il va mettre en place ce projet et en assumer la direction pendant 4 ans.

En 2017, le suicide de son père va l’amener à conduire une profonde réflexion sur son avenir et à se sensibiliser encore plus aux question de dépression et de dépendance. Afin de pouvoir y réfléchir, Thomas décide en 2019 de partir faire un tour dans la monde à vélo avec son épouse. Ils arriveront au Petit Bochet après un beau voyage avec des souvenirs pleins la tête et un enfant en préparation.

 

Lea Herquel

Léa a toujours été sensible à la nature et à l’autre. Rêveuse inconditionnelle, elle a senti très tôt le désir de travailler avec l’humain. Elle a débuté sa formation d’éducatrice sociale à la HETS en 2007 et a découvert l’animation en Maisons de quartier. L’articulation entre le travail social et le culturel est à ses yeux un moteur magnifique et un moyen précieux pour développer la créativité et valoriser l’individu dans un groupe. Elle coordonnera en 2014 le projet de tricot urbain « Les Pâquis se R’habillent » avec de nombreuses associations et habitant.es du quartier. Ce projet fut un succès et permit de rassembler et de valoriser les différents acteurs du quartier, dont les personnes âgées de l’EMS dans lequel elle était animatrice. Elle a aussi travaillé auprès de femmes prostituées, expérience d’une grande richesse qui a permis à Léa de développer des techniques d’empowerment.

A côté de cela, elle s’est investie dans plusieurs comités associatifs : Les tricots du cœur, la maison de quartier des Pâquis et les Bains des Pâquis.

Parallèlement à ses activités professionnelles, elle s’est engagée dès l’âge de 21 ans dans un travail d’introspection lui permettant de connaitre ses lieux de blessure et de guérison. C’est à travers un suivi individuel et collectif de plus de douze années, qu’elle a saisi des clés essentielles pour mieux comprendre l’humain, ses mécanismes et dégagé des outils précieux pour accompagner l’autre dans son chemin de vie.

Ses 5 dernières années professionnelles se sont déroulées dans des institutions avec un système très hiérarchisé. Se sentant limitée, elle a alors pris la décision de démissionner sans savoir alors vers quoi aller, mais en écoutant son besoin profond de faire une pause.

Un projet s’est alors dessiné: celui de quitter la Suisse et de partir voyager à vélo avec son mari. Ce voyage à vélo les a porté.es jusqu’au Maroc avec l’envie de trouver un lieu de vie dans la nature, les mains dans la terre et de développer un projet d’accueil social. Et puis, le Covid les a ramenés en Suisse, à Gimel, dans la ferme communautaire du Petit Bochet ou ils vivent depuis, rejoint.es en décembre par leur premier enfant.

 

 

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